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Le château du Haut Ribeaupierre, situé sur le territoire de la commune de Ribeauvillé, est l'une des trois forteresses qui s'élèvent sur la colline qui domine la ville. Il se trouve au sommet de la montagne à 640m d'altitude. Les ruines malheureusement sont en train de s'abîmer, et nécessiteraient une restauration rapidement.

1038 : première mention d'un château. Cette mention pourrait s'appliquer à la grande enceinte qu'occupe partiellement le Haut Ribaupierre.
XIIe : les sires de Ribeaupierre (alors connus sous le nom de sires de Rapoltstein) se rapprochent de la vallée par la construction du Saint Ulrich.
Première moitié du XIIIe : les sires de Ribeaupierre réoccupent le sommet en construisant la forteresse, probablement dans le cadre du Grand Interrègne.
1254 : la forteresse est appelée Altenkastel, d'altus (élevé en latin) et castellum (camp fortifié). En effet, elle est située sur un ancien camp fortifié romain (probablement l'enceinte primitive), d'où son étymologie.
1287 : Rodolphe de Hasbourg, en conflit avec Anselme de Ribeaupierre, assiège le château, mais n'osant donner l'assaut, abandonne au bout de trois jours.
1384-1387 : le capitaine anglais John Harleston est retenu prisonnier dans le donjon lors de la guerre de cent ans.
1477 : Philippe de Croy, comte de Chimay, allié de Charles le Téméraire, est fait prisonnier devant Nancy par un Ribeaupierre. Il est enfermé dans le donjon.
XVIe : le château sert avant tout de tour de guet. De 1593 à 1595, il est prévu qu'un incendie serait signalé par deux coups de canon, une approche ennemie par trois coups.
XVIIe : le château sert de prison aux voleurs de la région. Il est ensuite abandonné, probablement ruiné durant la guerre de trente ans.